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Suspension du chargement par navires du pétrole brut et de l’exportation des produits vivriers du Bénin : Réaction de l’Union Progressiste le Renouveau

L’Union Progressiste Le Renouveau a réagi à la décision en date du 06 mai 2024 portant suspension du chargement par navires dans les eaux territoriales nationales du pétrole brut produit par la République du Niger ainsi que l’exportation des produits vivriers du Bénin. A travers la voix de son Secrétaire Général Gérard GENONCHI dans un communiqué rendu public le 12 mai 2024, l’UP Le renouveau estime qu’ « en ordonnant la suspension du chargement par navires dans ses eaux territoriales du pétrole brut produit par la République du Niger ainsi que l’exportation de ses produits vivriers notre Gouvernement n’a fait que prendre acte du maintien par le Niger de la fermeture de ses frontières pour en tirer les conséquences inévitables dans ses rapports avec les tiers. » De ce fait « l’Union Progressiste le Renouveau comprend la décision du Gouvernement et l’encourage à rester attentif à la réponse favorable à l’appel à la lucidité, à la responsabilité et au dialogue qu’il a constamment lancé au Gouvernement du Niger, en conformité à la ligne politique historique du Bénin et à sa foi en la solidarité, la fraternité, la cohésion et la paix entre les Etats Africains. » indique le communiqué… Lire le communiqué complet ci-dessous.

Guerre dans la bande de Gaza: Suspension temporaire d’une livraison de bombes à Israël par les Etats-Unis face aux “inquiétudes” sur Rafah

Ayant pris le contrôle d’une partie de la ville de Rafah ainsi que du point de Kerem Shalom, désormais fermé, l’armée israélienne a annoncé ce mercredi 8 mai la réouverture du principal point de passage, permettant l’entrée d’une grande partie de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Mais bien avant, les Etats-Unis pourtant principal allié d’Israël, ont suspendu la livraison d’une cargaison de bombes, composée de 1 800 bombes de 2 000 livres et de 1 700 bombes de 500 livres, la semaine dernière. Suite à l’absence de réponse d’Israël face aux “inquiétudes” de Washington concernant une offensive annoncée sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, les Etats-Unis pourtant principal allié d’Israël, n’ont pas hésité à suspendre la livraison d’une cargaison de bombes la semaine dernière. Les responsables israéliens et américains ont discuté, depuis Avril 2024, sur des alternatives possibles à cette situation. Cependant, n’étant toujours pas convaincu par les échanges, le Président des Etats-Unis, Joe Biden maintient sa position devant le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le lundi 06 Mai 2024 en indiquant clairement qu’il ne soutenait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s’y abritent.  Il faut souligner que le département d’État américain était particulièrement concentré sur l’utilisation des bombes les plus lourdes de 2.000 livres et l’impact qu’elles pourraient avoir dans des environnements urbains denses comme nous l’avons vu dans d’autres parties de Gaza. De même, il examine d’autres transferts d’armes, y compris l’utilisation de bombes de précision connues sous le nom de JDAM (bombe guidée à distance). Dans cette attente de prise de décision diplomatique, l’armée israélienne, pour gagner du terrain, a envoyé des chars ce mardi 07 Mai dans Rafah (sud) pour prendre le contrôle du passage frontalier avec l’Égypte et fermer les deux principaux points d’accès à l’aide humanitaire (Rafah et Kerem Shalom). Cette décision des responsables israéliens n’est pas la bienvenue aux yeux du gouvernement américain qui la juge d’inacceptable. Néanmoins les États-Unis, cherchant toujours à empêcher une offensive israélienne de grande envergure contre Rafah, ont déclaré qu’une proposition révisée de cessez-le-feu du Hamas pourrait permettre de sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations, qui reprennent au Caire ce mercredi 8 mai 2024.

PRESIDENTIELLE AU TCHAD : Victoire annoncée de Mahamat Idriss Déby Itno

Les résultats provisoires officiels de l’élection présidentielle du lundi 06 Mai au Tchad ont été annoncés ce jeudi 09 mai au soir, déclarant ainsi le général Mahamat Idriss Déby Itno vainqueur de la présidentielle de Mai 2024. Avec un taux de participation évalué officiellement à 75,89%, l’Autorité Nationale de gestion des élections a proclamé ce jeudi 09 Mai 2024 le général Mahamat comme vainqueur dans cette course pour le palais présidentielle avec une majorité des voix estimée à 61,03% contre une minorité de 18,53% obtenu par son premier ministre Succès Masra. Peu après cette déclaration, de nombreux partisans de Déby, près du Palais présidentiel, célébraient sa victoire en criant, chantant et klaxonnant dans leurs voitures, recouvertes du drapeau tchadien pour certaines.  A l’inverse dans N’djamena, le quartier où siège le parti de M. Masra, des militaires ont tiré en l’air à l’arme légère prioritairement  pour dissuader les gens de se rassembler dans la zone. Une situation d’autant plus complexe, Succès Masra avait revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats officiels dans un long discours sur Facebook où il accusait par avance le camp Déby d’avoir truqué les résultats pour annoncer la victoire du général. Se fixant sur le délai de la sortie des résultats, plusieurs spécialistes du pays qui s’étonnent de voir l’Autorité Nationale de Gestions des Élections donner les résultats globaux trois jours à peine après le scrutin, alors que les délais ont toujours été de plus d’une semaine pour les  présidentielles au Tchad. Raison pour laquelle le chercheur Ramadji Hoinaty se demande comment l’agence électorale a pu, en deux jours, acheminer de tout le pays les plus de 26.000 procès-verbaux de dépouillement, puis réussir le tour de force de les traiter et les vérifier manuellement mercredi, alors que certains documents n’ont été réceptionnés que jeudi matin. Se disant que rien n’est encore totalement perdu, Succès Masra peut espérer une justice en sa faveur dans la dernière phase de validation des décomptes, assuré par le conseil constitutionnel, lequel avait été nommé par le chef de la junte, avant la proclamation officielle et définitive du nouveau Président au palais présidentielle.

Séance hebdomadaire du gouvernement beninois: la securite à l’aéroport international cardinal bernardin gantin et la disponibilité des produits vivriers, a l’ordre du jour 

Bientôt un système de vidéoprotection à l’Aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun. Une décision sécuritaire annoncée ce mercredi 08 mai 2024,à l’issu de la séance hebdomadaire du Conseil des ministres au Bénin. A la question de hausse des prix des produits vivriers dans les marchés, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné par une décision d’interdiction d’exportation temporairement. Jusqu’à nouvel ordre, plus d’exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés. La Mise en place d’un système de vidéoprotection à l’Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun vise à le “conformer davantage aux normes et standards internationaux’’. Selon le compte rendu du conseil des ministres signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN-OURO, « le système de vidéosurveillance à déployer permettra d’assurer une visibilité totale et de réaliser l’imagerie de jour comme de nuit afin qu’il soit possible de maintenir un contrôle complet du périmètre aéroportuaire ainsi qu’une maîtrise efficace et à plein temps des menaces potentielles.» Ainsi, le Conseil s’est prononcé en faveur de la contractualisation par la Société des Aéroports du Bénin, avec un prestataire qualifié. Au deuxième point des communications du même compte rendu, il est aussi décidé la Mise en place d’un laboratoire de production de vitro-plants et installation d’une ferme élite pour la production d’ananas. Après les analyses des chiffres sur plusieurs années, qui montrent quand même des progrès remarquables, il en resort que “l’accès difficile aux intrants, l’amenuisement des terres dû à l’urbanisation rapide et à l’industrialisation récente dans le bassin traditionnel de production de l’ananas à Allada, constituent des contraintes pour le plein essor de la filière”.  Cette iniciative va alors permettre “d’accélérer et de renforcer les résultats du Projet d’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations, tout en assurant le cadre de relance d’autres filières qui bénéficieront de la même technologie.” A cet effet, « le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise internationale disposant d’une solide expertise en matière de mise en place d’unités modernes de biotechnologie végétale, de serres, de centres satellite de durcissement ainsi que d’unités de production de bioproduits. » Il est précisé que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ainsi que le ministre de l’Economie et des Finances prendront les dispositions nécessaires à cette fin. Face à l’interdiction d’exportation informelle et massive, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné. D’autres céréales comme le riz, mil, sorgho, niébé, etc, de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.) sont désormais sur la même liste. A ce sujet, le conseil fait savoir que « la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure ». La production du maïs est évaluée à 2.050.000 tonnes pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes. “La forte pression exercée sur ce produit du fait de ces trafics incontrôlés, entraîne une envolée des prix sur nos marchés.” Lit-on.  La Mesure d’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national vient alors pour assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour les citoyens.

BRAS DE FER ENTRE LE BENIN ET LE NIGER

Les autorités béninoises ont décidé de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Depuis la prise du pouvoir au Niger par l’armée militaire sous la direction du Général Abdourahamane TIANI, le Bénin et le Niger se font des démonstrations de force. Après avoir été intransigeant avec les putschistes du 26 juillet 2023 en fermant ses frontières à son voisin sur ordre de la CEDEAO, le Président Patrice Talon avait, pour plusieurs raisons, décidé de revenir sur sa position en ouvrant à nouveau ses frontières au Niger. Mais force est de constater jusqu’à ce jour que le gouvernement du Niger, dirigé par les militaires, n’a pas fait de retour favorable au gouvernement du Bénin dans cette prestigieuse démarche. Se disant certainement incompris dans cette quête de réconciliation entre les deux pays, l’État Béninois a décidé, lundi 6 Mai 2024, de frapper fort en bloquant tout embarquement du pétrole nigérien à partir de la plateforme de Sèmè-Podji, au Bénin, où atterrit l’oléoduc. Cette initiation a pour but de faire pression sur le  Niger jusqu’à ce que le Général Abdourahamane Tiani et ses collaborateurs décident de rouvrir leur frontière pour le Bénin. Rappelant que le gouvernement du Niger maintient toujours sa position départ,il souligne que le Bénin représente, pour lui, une réelle menace et tant qu’une solution à cette situation ne sera pas trouvée, leur frontière demeurera fermée.

ANSELME AMOUSOU CONFIRME LA MARCHE DU 11 MAI PROCHAIN ET EVOQUE LES MESURES PRISES POUR SON BON DEROULEMENT

Une nouvelle marche des travailleurs est prévue pour le samedi 11 mai 2024, après la dispersion de la manifestation le samedi 27 avril 2024. Les mesures administratives déjà prises sont évoquées par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin). Les responsables syndicaux et leurs militants ne sont pas affaiblis par la dispersion et les traitements qu’ils subissent. La charge revient aux trois centrales et confédérations qui ont lancé la marche dispersée le samedi 27 avril 2024 à Cotonou. Une autre manifestation est prévue pour le samedi 11 mai prochain. L’information a été confirmée par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) lors d’une émission sur un média de la place Dimanche 05 Mai dernier. Le syndicaliste a indiqué que “Les courriers ont été envoyés plus d’une semaine avant le 11 mai,comme d’habitude. Nous avons saisi le préfet, la mairie de Cotonou, la Direction départementale de la police républicaine du Littoral et le commissariat central de Cotonou. Nous avons à nouveau sollicité la croix rouge du Bénin et les sapeurs-pompiers pour nous aider à sécuriser la marche et le parcours”, s’est-il exprimé avant de poursuivre que la marche a été programmée parce que le gouvernement estime qu’ils n’ont “même pas le droit de pleurer”. Alors que plusieurs voix ont annoncé une rencontre entre les centrales syndicales et le gouvernement, selon les propos de Anselme Amoussou, depuis le 27 avril, aucun contact formel ou informel n’a eu lieu entre les responsables syndicaux et le gouvernement.” Notre quête de discussion est restée inassouvie. Jusque-là aucun rendez-vous n’est pris. C’est le statu quo”, a-t-il affirmé. Les responsables syndicaux auraient demandé des pourparlers avec les négociateurs du gouvernement mais n’aurait jusque-là eu aucune réponse. Les démarches auraient été entreprises depuis plus d’un an afin que la grande commission de négociation se réunissent mais les lettres envoyées n’ont eu aucune réponse.  “Et comme par magie, ils ont trouvé le temps de nous rencontrer le 24 Avril 2024pour faire le folklore habituel”, adéploré le fonctionnaire.         Cette situation “devrait nous rendre tous tristes”. “Autour du chef de l’Etat, il y a quand même des gens qui devraient normalement réagir non pas forcément dans le sens des travailleurs, mais faire comprendre au président de la République que cette option faite d’avilir davantage l’image du Bénin, n’est pas la bonne option”, estime le secrétaire général de la CSA-Bénin qui en a profité pour interpeler le président du parti Union progressiste le renouveau, Joseph Djogbénou, le député OrdenAlladatin et le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, président du parti Bloc républicain.  Il est important de rappeler que la marche pacifique des travailleurs contre la vie chère, qui était initialement prévue pour le 27 avril, avait été étouffée par la police républicaine à Cotonou.Une trentaine de manifestants, y compris des responsables syndicaux, avaient été appréhendés dans la matinée avant d’être libérés tard dans la nuit, le 27 avril, lors de la manifestation pacifique des travailleurs contre la vie chère à Cotonou. Il en a été de même pour la marche organisée par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), pour laquelle une cinquantaine de militants sont encore sous les verrous.

CRIET : Romaric BOCO en liberté provisoir contre 2million de Fcfa

Romaric BOCO recouvre sa liberté provisoire, ce lundi 06 Mai 2024, ordonnée par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme  (CRIET)  contre une caution de 2 million de Fcfa. Le substitut du procureur spécial avait proposé un cautionnement de 5 millions de FCFA. Mais le juge a fixé le montant de la caution à 2 millions FCFA.  Il a été déposé en prison après sa présentation au parquet spécial le lundi 15 avril 2024 pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » suite à des messages envoyés en privé au ministre du cadre de vie, José Didier TONATO. Au cours des audiences précédentes, Romaric BOCO avait reconnu les faits qui lui sont reprochés et prêt à aller présenter ses excuses une fois de plus au ministre du cadre de vie, José Didier TONATO. Les avocats de Romaric BOCO avaient demandé la libération provisoire de leur client pour des raisons de santé. Les conseillers du prévenu ont mentionné des rendez-vous pour des scanners et des traitements à l’étranger. A l’audience ce lundi 6 Mai 2024, le ministère public ayant accepté la demande de mise en liberté provisoire de Romaric BOCO sollicité par son avocat, le juge en charge du dossier le lui a accordé contre une caution de 2 millions de Fcfa.

kultutv Taon-Diomayé

Elections de Bassirou Diomaye Faye : Les félicitations de Patrice Talon

Patrice TALON, Président de la république du Bénin a adressé hier ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye à l’instar de plusieurs d’autres de ses pairs. “J’adresse mes chaleureuses félicitations au Président Bassirou Diomaye FAYE pour son élection”. C’est en ces termes que le chef de l’Etat Patrice Talon a exprimé ses félicitations à Bassirou Diomaye Fayé, annoncé vainqueur après le premier tour des présidentielles au Sénégal, le Dimanche 24 mars 2024. Ses félicitations du président de la république font suite à celles d’autres présidents notamment Umaro Embalo de la Guinée-Bissau et Mamady Doumbouya de la Guinée. Le président béninois en a aussi profité pour souhaiter ses « vœux de réussite au service du Peuple sénégalais » à celui qui longtemps était resté dans l’ombre de Ousmane Sonko. Rappelons que Amadou Ba, candidat de la coalition au pouvoir et principal challenger de Bassirou Diomaye Fayé et le président sortant Macky Sall ont également adressé leurs félicitations au Candidat élu selon les tendances, les résultats officiels étant toujours attendus.

ONU : 68ème session de la Commission de la Condition de la Femme

La 68ème session de la Commission de la Condition de la Femme de l’Organisation des Nations Unies va se tenir du 11 au 22 mars 2024. Cette session est axée sous le thème de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2024. La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW), le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes va se réunir en session ordinaire du 11 au 22 mars 2024 sous le thème “Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme” avec pour thème prioritaire : accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes. Qu’est-ce que la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW)? La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) créée par la résolution 11 du Conseil du 21 juin 1946. Elle joue un rôle primordial dans la promotion des droits des femmes et reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. En 1996, dans sa résolution 1996/6, le Conseil économique et social des Nations Unies a élargi le mandat de la Commission et décidé que celle-ci devrait jouer un rôle de premier plan dans le suivi et l’évaluation des progrès réalisés et des problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing ainsi que dans l’intégration d’une perspective de genre dans les activités des Nations Unies. Au cours de la session annuelle de la Commission, qui dure deux semaines, les représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations de la société civile et d’entités des Nations Unies se réunissent au siège de l’ONU à New York. Ils évaluent les progrès réalisés et les écarts à combler dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing de 1995, un document de référence en matière de lutte pour l’égalité des sexes à l’échelle internationale et la 23e session extraordinaire de l’Assemblée générale qui s’est tenue en 2000, ainsi que les nouveaux enjeux qui touchent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Les États membres conviennent des mesures à adopter pour accélérer les progrès et promouvoir la pleine jouissance par les femmes de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Les conclusions et les recommandations de chaque session sont transmises à l’ECOSOC afin qu’il en assure le suivi. Rappelons que le Conseil des ministres du Bénin  Il a été autorisé la  le 14 février dernier, la participation du Bénin, à la 68ème session de la Commission de la Condition de la Femme du 10 au 17 mars 2024, à New York, aux États-Unis d’Amérique.

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