La FIFA réagit à l’annonce de Samuel Eto’o au Cameroun.

La Fédération internationale de football association a réagi à la reconnaissance de Marc Brys comme sélectionneur de l’équipe du Cameroun par Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). A la suite d’une bataille de plusieurs semaines, avec son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi, Samuel Eto’o a finalement accepté Marc Brys, dont la nomination avait été longtemps refuté en raison de la non implication de la Fécafoot dans cette décision rendu public le 2 avril. L’ancienne célébrité du Foot Camerounais a expliqué son changement de direction par la nécessité de prendre des mesures rapides, alors que les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 seront repris en juin. Cependant, il a effectué une réorganisation complète du personnel en excluant plusieurs personnes indésirables. Il s’agit d’abord de François Omam-Biyik et Benjamin Banlockqui avaient été réintégré par le ministre Narcisse MouelleKombi en tant qu’adjoint et coordonnateur des sélections nationales, malgré le climat de tensions avec Eto’o qui les avait limogés à son arrivée à la tête de la FECAFOOT. La FIFA avait réagi à la révolte de l’ancien buteur du Barça dans un communiqué publié sur son site officiel. L’instance mondiale a marqué son soutien à l’indépendance des fédérations nationales, tandis qu’à la fin du mois d’avril, elle avait à son tour désavoué l’ancien entraîneur de Louvain en supprimant la case de sélectionneur sur la fiche du Cameroun après l’avoir brièvement ajouté pendant quelques heures. Après cette reconnaissance de l’instance faitière du football Camerounais, la FIFA arejoint la décision de Eto’oen reconnaissant Brys comme le “nouveau sélectionneur du Cameroun”. De plus, l’instance proche de Gianni Infantino a nommé Joachim Mununga, NdtoungouMpile et David Pagou comme adjoints, ainsi que l’entraîneur des gardiens Carlos Kameni. Toutefois, l’avenir de ces derniers demeure incertain. Comme il semblerait que leurs nominations ne soient pas approuvées par le gouvernement camerounais, qui les perçoit comme une “défiance” de la part d’Eto’o.