ANSELME AMOUSOU CONFIRME LA MARCHE DU 11 MAI PROCHAIN ET EVOQUE LES MESURES PRISES POUR SON BON DEROULEMENT - KULTU TV

ANSELME AMOUSOU CONFIRME LA MARCHE DU 11 MAI PROCHAIN ET EVOQUE LES MESURES PRISES POUR SON BON DEROULEMENT

Une nouvelle marche des travailleurs est prévue pour le samedi 11 mai 2024, après la dispersion de la manifestation le samedi 27 avril 2024. Les mesures administratives déjà prises sont évoquées par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin).

Les responsables syndicaux et leurs militants ne sont pas affaiblis par la dispersion et les traitements qu’ils subissent. La charge revient aux trois centrales et confédérations qui ont lancé la marche dispersée le samedi 27 avril 2024 à Cotonou. Une autre manifestation est prévue pour le samedi 11 mai prochain. L’information a été confirmée par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) lors d’une émission sur un média de la place Dimanche 05 Mai dernier.

Le syndicaliste a indiqué que “Les courriers ont été envoyés plus d’une semaine avant le 11 mai,comme d’habitude. Nous avons saisi le préfet, la mairie de Cotonou, la Direction départementale de la police républicaine du Littoral et le commissariat central de Cotonou. Nous avons à nouveau sollicité la croix rouge du Bénin et les sapeurs-pompiers pour nous aider à sécuriser la marche et le parcours”, s’est-il exprimé avant de poursuivre que la marche a été programmée parce que le gouvernement estime qu’ils n’ont “même pas le droit de pleurer”.

Alors que plusieurs voix ont annoncé une rencontre entre les centrales syndicales et le gouvernement, selon les propos de Anselme Amoussou, depuis le 27 avril, aucun contact formel ou informel n’a eu lieu entre les responsables syndicaux et le gouvernement.” Notre quête de discussion est restée inassouvie. Jusque-là aucun rendez-vous n’est pris. C’est le statu quo”, a-t-il affirmé. Les responsables syndicaux auraient demandé des pourparlers avec les négociateurs du gouvernement mais n’aurait jusque-là eu aucune réponse. Les démarches auraient été entreprises depuis plus d’un an afin que la grande commission de négociation se réunissent mais les lettres envoyées n’ont eu aucune réponse.  “Et comme par magie, ils ont trouvé le temps de nous rencontrer le 24 Avril 2024pour faire le folklore habituel”, adéploré le fonctionnaire.        

Cette situation “devrait nous rendre tous tristes”. “Autour du chef de l’Etat, il y a quand même des gens qui devraient normalement réagir non pas forcément dans le sens des travailleurs, mais faire comprendre au président de la République que cette option faite d’avilir davantage l’image du Bénin, n’est pas la bonne option”, estime le secrétaire général de la CSA-Bénin qui en a profité pour interpeler le président du parti Union progressiste le renouveau, Joseph Djogbénou, le député OrdenAlladatin et le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, président du parti Bloc républicain. 

Il est important de rappeler que la marche pacifique des travailleurs contre la vie chère, qui était initialement prévue pour le 27 avril, avait été étouffée par la police républicaine à Cotonou.Une trentaine de manifestants, y compris des responsables syndicaux, avaient été appréhendés dans la matinée avant d’être libérés tard dans la nuit, le 27 avril, lors de la manifestation pacifique des travailleurs contre la vie chère à Cotonou.

Il en a été de même pour la marche organisée par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), pour laquelle une cinquantaine de militants sont encore sous les verrous.

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