Hervée GBETO, auteur/autrice sur KULTU TV

Hervée GBETO

Séance hebdomadaire du gouvernement beninois: la securite à l’aéroport international cardinal bernardin gantin et la disponibilité des produits vivriers, a l’ordre du jour 

Bientôt un système de vidéoprotection à l’Aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun. Une décision sécuritaire annoncée ce mercredi 08 mai 2024,à l’issu de la séance hebdomadaire du Conseil des ministres au Bénin. A la question de hausse des prix des produits vivriers dans les marchés, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné par une décision d’interdiction d’exportation temporairement. Jusqu’à nouvel ordre, plus d’exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés. La Mise en place d’un système de vidéoprotection à l’Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun vise à le “conformer davantage aux normes et standards internationaux’’. Selon le compte rendu du conseil des ministres signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN-OURO, « le système de vidéosurveillance à déployer permettra d’assurer une visibilité totale et de réaliser l’imagerie de jour comme de nuit afin qu’il soit possible de maintenir un contrôle complet du périmètre aéroportuaire ainsi qu’une maîtrise efficace et à plein temps des menaces potentielles.» Ainsi, le Conseil s’est prononcé en faveur de la contractualisation par la Société des Aéroports du Bénin, avec un prestataire qualifié. Au deuxième point des communications du même compte rendu, il est aussi décidé la Mise en place d’un laboratoire de production de vitro-plants et installation d’une ferme élite pour la production d’ananas. Après les analyses des chiffres sur plusieurs années, qui montrent quand même des progrès remarquables, il en resort que “l’accès difficile aux intrants, l’amenuisement des terres dû à l’urbanisation rapide et à l’industrialisation récente dans le bassin traditionnel de production de l’ananas à Allada, constituent des contraintes pour le plein essor de la filière”.  Cette iniciative va alors permettre “d’accélérer et de renforcer les résultats du Projet d’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations, tout en assurant le cadre de relance d’autres filières qui bénéficieront de la même technologie.” A cet effet, « le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise internationale disposant d’une solide expertise en matière de mise en place d’unités modernes de biotechnologie végétale, de serres, de centres satellite de durcissement ainsi que d’unités de production de bioproduits. » Il est précisé que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ainsi que le ministre de l’Economie et des Finances prendront les dispositions nécessaires à cette fin. Face à l’interdiction d’exportation informelle et massive, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné. D’autres céréales comme le riz, mil, sorgho, niébé, etc, de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.) sont désormais sur la même liste. A ce sujet, le conseil fait savoir que « la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure ». La production du maïs est évaluée à 2.050.000 tonnes pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes. “La forte pression exercée sur ce produit du fait de ces trafics incontrôlés, entraîne une envolée des prix sur nos marchés.” Lit-on.  La Mesure d’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national vient alors pour assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour les citoyens.

Election présidentielle au Tchad : un électeur tué dans un bureau de vote et des irrégularités enregistrées

Les Tchadiens aux urnes ce lundi 06 MAI pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Un électeur a été tué par une balle perdue tirée par un “inconnu” lors d’une “altercation” dans un bureau de vote à Moundou au sud du pays. Alors qu’il remplissait son devoir de citoyenneté en répondant présent à la convocation du corps électoral Neratar Enock, l’un des 8,2 millions d’électeurs enregistrés au Tchad, ne connaitra jamais l’issue de l’élection présidentielle opposant 10 candidats. Le citoyen est tombé, sa carte électorale à la main. L’agresseur faisait partie d’un groupe de personnes qui réclamaient le droit de voter dans un bureau de Moundou. “Dans l’altercation ‘’, l’un d’entre eux, un inconnu qui s’était vu refuser le droit de voter en l’absence de carte d’électeur, a ouvert le feu de manière indiscriminée, voulant intimider les membres du bureau de vote”. La balle a atteint un électeur âgé de 65 ans, qui venait juste de voter et qui sortait. Il est mort sur le coup”. Une information confirmée par Ousmane Houzibé, chef de mission de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) dans le sud aux médias internationaux. Selon ces mêmes medias hormis cet incident on note également Plusieurs bureaux de vote qui sont restés fermés jusque vers la fin de la matinée alors qu’ils sont censés ouvrir les portes à 6heures du matin. La raison évoquée était l’absence de matériel électoral dans ces espaces. Une situation qui aurait provoqué la colère de certains électeurs. Ils ont entrepris de faire entendre leur mécontentement auprès des représentants locaux de l’administration. Les autorités n’ont pas encore fourni plus de détails à ce sujet. LES OBSERVATEURS S’INTERROGENT… Certains observateurs de l’opposition ont dénoncé ce qu’ils décrivent comme des irrégularités dans le processus de vote de l’élection présidentielle au Tchad. Dans un bureau de vote du 7ème arrondissement de la capitale, N’Djamena, un observateur électoral du Parti du Transformateur, parti d’opposition, s’est interrogé sur les registres des bulletins de vote et sur le déroulement du scrutin. « Le nombre d’électeurs inscrits ici est de 226… Mais l’ANGE [organisme électoral] n’a remis que 156 bulletins de vote. Où sont les 70 bulletins restants ? », s’est interrogé Gauthier Saldnba, ajoutant qu’”il y a un problème ici”. Aussi, les électeurs qui s’étaient inscrits dans d’autres régions que N’Djamena n’ont pas été autorisés à voter dans les centres de vote de la capitale. Les responsables électoraux ont déclaré qu’ils respectaient le code électoral. Malgré ces incidents, les résultats provisoires du premier tour sont attendus pour le 21 mai et un éventuel second tour le 22 juin si aucun des candidats n’obtient plus de 50 % des suffrages.

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