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Suspension du chargement par navires du pétrole brut et de l’exportation des produits vivriers du Bénin : Réaction de l’Union Progressiste le Renouveau

L’Union Progressiste Le Renouveau a réagi à la décision en date du 06 mai 2024 portant suspension du chargement par navires dans les eaux territoriales nationales du pétrole brut produit par la République du Niger ainsi que l’exportation des produits vivriers du Bénin. A travers la voix de son Secrétaire Général Gérard GENONCHI dans un communiqué rendu public le 12 mai 2024, l’UP Le renouveau estime qu’ « en ordonnant la suspension du chargement par navires dans ses eaux territoriales du pétrole brut produit par la République du Niger ainsi que l’exportation de ses produits vivriers notre Gouvernement n’a fait que prendre acte du maintien par le Niger de la fermeture de ses frontières pour en tirer les conséquences inévitables dans ses rapports avec les tiers. » De ce fait « l’Union Progressiste le Renouveau comprend la décision du Gouvernement et l’encourage à rester attentif à la réponse favorable à l’appel à la lucidité, à la responsabilité et au dialogue qu’il a constamment lancé au Gouvernement du Niger, en conformité à la ligne politique historique du Bénin et à sa foi en la solidarité, la fraternité, la cohésion et la paix entre les Etats Africains. » indique le communiqué… Lire le communiqué complet ci-dessous.

La FIFA réagit à l’annonce de Samuel Eto’o au Cameroun.

La Fédération internationale de football association a réagi à la reconnaissance de Marc Brys comme sélectionneur de l’équipe du Cameroun par Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). A la suite d’une bataille de plusieurs semaines, avec son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi, Samuel Eto’o a finalement accepté Marc Brys, dont la nomination avait été longtemps refuté en raison de la non implication de la Fécafoot dans cette décision rendu public le 2 avril. L’ancienne célébrité du Foot Camerounais a expliqué son changement de direction par la nécessité de prendre des mesures rapides, alors que les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 seront repris en juin. Cependant, il a effectué une réorganisation complète du personnel en excluant plusieurs personnes indésirables. Il s’agit d’abord de François Omam-Biyik et Benjamin Banlockqui avaient été réintégré par le ministre Narcisse MouelleKombi en tant qu’adjoint et coordonnateur des sélections nationales, malgré le climat de tensions avec Eto’o qui les avait limogés à son arrivée à la tête de la FECAFOOT. La FIFA avait réagi à la révolte de l’ancien buteur du Barça dans un communiqué publié sur son site officiel. L’instance mondiale a marqué son soutien à l’indépendance des fédérations nationales, tandis qu’à la fin du mois d’avril, elle avait à son tour désavoué l’ancien entraîneur de Louvain en supprimant la case de sélectionneur sur la fiche du Cameroun après l’avoir brièvement ajouté pendant quelques heures. Après cette reconnaissance de l’instance faitière du football Camerounais, la FIFA arejoint la décision de Eto’oen reconnaissant Brys comme le “nouveau sélectionneur du Cameroun”. De plus, l’instance proche de Gianni Infantino a nommé Joachim Mununga, NdtoungouMpile et David Pagou comme adjoints, ainsi que l’entraîneur des gardiens Carlos Kameni. Toutefois, l’avenir de ces derniers demeure incertain. Comme il semblerait que leurs nominations ne soient pas approuvées par le gouvernement camerounais, qui les perçoit comme une “défiance” de la part d’Eto’o.

Guerre dans la bande de Gaza: Suspension temporaire d’une livraison de bombes à Israël par les Etats-Unis face aux “inquiétudes” sur Rafah

Ayant pris le contrôle d’une partie de la ville de Rafah ainsi que du point de Kerem Shalom, désormais fermé, l’armée israélienne a annoncé ce mercredi 8 mai la réouverture du principal point de passage, permettant l’entrée d’une grande partie de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Mais bien avant, les Etats-Unis pourtant principal allié d’Israël, ont suspendu la livraison d’une cargaison de bombes, composée de 1 800 bombes de 2 000 livres et de 1 700 bombes de 500 livres, la semaine dernière. Suite à l’absence de réponse d’Israël face aux “inquiétudes” de Washington concernant une offensive annoncée sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, les Etats-Unis pourtant principal allié d’Israël, n’ont pas hésité à suspendre la livraison d’une cargaison de bombes la semaine dernière. Les responsables israéliens et américains ont discuté, depuis Avril 2024, sur des alternatives possibles à cette situation. Cependant, n’étant toujours pas convaincu par les échanges, le Président des Etats-Unis, Joe Biden maintient sa position devant le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le lundi 06 Mai 2024 en indiquant clairement qu’il ne soutenait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s’y abritent.  Il faut souligner que le département d’État américain était particulièrement concentré sur l’utilisation des bombes les plus lourdes de 2.000 livres et l’impact qu’elles pourraient avoir dans des environnements urbains denses comme nous l’avons vu dans d’autres parties de Gaza. De même, il examine d’autres transferts d’armes, y compris l’utilisation de bombes de précision connues sous le nom de JDAM (bombe guidée à distance). Dans cette attente de prise de décision diplomatique, l’armée israélienne, pour gagner du terrain, a envoyé des chars ce mardi 07 Mai dans Rafah (sud) pour prendre le contrôle du passage frontalier avec l’Égypte et fermer les deux principaux points d’accès à l’aide humanitaire (Rafah et Kerem Shalom). Cette décision des responsables israéliens n’est pas la bienvenue aux yeux du gouvernement américain qui la juge d’inacceptable. Néanmoins les États-Unis, cherchant toujours à empêcher une offensive israélienne de grande envergure contre Rafah, ont déclaré qu’une proposition révisée de cessez-le-feu du Hamas pourrait permettre de sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations, qui reprennent au Caire ce mercredi 8 mai 2024.

PRESIDENTIELLE AU TCHAD : Victoire annoncée de Mahamat Idriss Déby Itno

Les résultats provisoires officiels de l’élection présidentielle du lundi 06 Mai au Tchad ont été annoncés ce jeudi 09 mai au soir, déclarant ainsi le général Mahamat Idriss Déby Itno vainqueur de la présidentielle de Mai 2024. Avec un taux de participation évalué officiellement à 75,89%, l’Autorité Nationale de gestion des élections a proclamé ce jeudi 09 Mai 2024 le général Mahamat comme vainqueur dans cette course pour le palais présidentielle avec une majorité des voix estimée à 61,03% contre une minorité de 18,53% obtenu par son premier ministre Succès Masra. Peu après cette déclaration, de nombreux partisans de Déby, près du Palais présidentiel, célébraient sa victoire en criant, chantant et klaxonnant dans leurs voitures, recouvertes du drapeau tchadien pour certaines.  A l’inverse dans N’djamena, le quartier où siège le parti de M. Masra, des militaires ont tiré en l’air à l’arme légère prioritairement  pour dissuader les gens de se rassembler dans la zone. Une situation d’autant plus complexe, Succès Masra avait revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats officiels dans un long discours sur Facebook où il accusait par avance le camp Déby d’avoir truqué les résultats pour annoncer la victoire du général. Se fixant sur le délai de la sortie des résultats, plusieurs spécialistes du pays qui s’étonnent de voir l’Autorité Nationale de Gestions des Élections donner les résultats globaux trois jours à peine après le scrutin, alors que les délais ont toujours été de plus d’une semaine pour les  présidentielles au Tchad. Raison pour laquelle le chercheur Ramadji Hoinaty se demande comment l’agence électorale a pu, en deux jours, acheminer de tout le pays les plus de 26.000 procès-verbaux de dépouillement, puis réussir le tour de force de les traiter et les vérifier manuellement mercredi, alors que certains documents n’ont été réceptionnés que jeudi matin. Se disant que rien n’est encore totalement perdu, Succès Masra peut espérer une justice en sa faveur dans la dernière phase de validation des décomptes, assuré par le conseil constitutionnel, lequel avait été nommé par le chef de la junte, avant la proclamation officielle et définitive du nouveau Président au palais présidentielle.

Séance hebdomadaire du gouvernement beninois: la securite à l’aéroport international cardinal bernardin gantin et la disponibilité des produits vivriers, a l’ordre du jour 

Bientôt un système de vidéoprotection à l’Aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun. Une décision sécuritaire annoncée ce mercredi 08 mai 2024,à l’issu de la séance hebdomadaire du Conseil des ministres au Bénin. A la question de hausse des prix des produits vivriers dans les marchés, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné par une décision d’interdiction d’exportation temporairement. Jusqu’à nouvel ordre, plus d’exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés. La Mise en place d’un système de vidéoprotection à l’Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun vise à le “conformer davantage aux normes et standards internationaux’’. Selon le compte rendu du conseil des ministres signé par le Secrétaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN-OURO, « le système de vidéosurveillance à déployer permettra d’assurer une visibilité totale et de réaliser l’imagerie de jour comme de nuit afin qu’il soit possible de maintenir un contrôle complet du périmètre aéroportuaire ainsi qu’une maîtrise efficace et à plein temps des menaces potentielles.» Ainsi, le Conseil s’est prononcé en faveur de la contractualisation par la Société des Aéroports du Bénin, avec un prestataire qualifié. Au deuxième point des communications du même compte rendu, il est aussi décidé la Mise en place d’un laboratoire de production de vitro-plants et installation d’une ferme élite pour la production d’ananas. Après les analyses des chiffres sur plusieurs années, qui montrent quand même des progrès remarquables, il en resort que “l’accès difficile aux intrants, l’amenuisement des terres dû à l’urbanisation rapide et à l’industrialisation récente dans le bassin traditionnel de production de l’ananas à Allada, constituent des contraintes pour le plein essor de la filière”.  Cette iniciative va alors permettre “d’accélérer et de renforcer les résultats du Projet d’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations, tout en assurant le cadre de relance d’autres filières qui bénéficieront de la même technologie.” A cet effet, « le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise internationale disposant d’une solide expertise en matière de mise en place d’unités modernes de biotechnologie végétale, de serres, de centres satellite de durcissement ainsi que d’unités de production de bioproduits. » Il est précisé que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ainsi que le ministre de l’Economie et des Finances prendront les dispositions nécessaires à cette fin. Face à l’interdiction d’exportation informelle et massive, le maïs n’est plus le seul produit vivrier concerné. D’autres céréales comme le riz, mil, sorgho, niébé, etc, de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.) sont désormais sur la même liste. A ce sujet, le conseil fait savoir que « la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure ». La production du maïs est évaluée à 2.050.000 tonnes pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes. “La forte pression exercée sur ce produit du fait de ces trafics incontrôlés, entraîne une envolée des prix sur nos marchés.” Lit-on.  La Mesure d’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national vient alors pour assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour les citoyens.

BRAS DE FER ENTRE LE BENIN ET LE NIGER

Les autorités béninoises ont décidé de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Depuis la prise du pouvoir au Niger par l’armée militaire sous la direction du Général Abdourahamane TIANI, le Bénin et le Niger se font des démonstrations de force. Après avoir été intransigeant avec les putschistes du 26 juillet 2023 en fermant ses frontières à son voisin sur ordre de la CEDEAO, le Président Patrice Talon avait, pour plusieurs raisons, décidé de revenir sur sa position en ouvrant à nouveau ses frontières au Niger. Mais force est de constater jusqu’à ce jour que le gouvernement du Niger, dirigé par les militaires, n’a pas fait de retour favorable au gouvernement du Bénin dans cette prestigieuse démarche. Se disant certainement incompris dans cette quête de réconciliation entre les deux pays, l’État Béninois a décidé, lundi 6 Mai 2024, de frapper fort en bloquant tout embarquement du pétrole nigérien à partir de la plateforme de Sèmè-Podji, au Bénin, où atterrit l’oléoduc. Cette initiation a pour but de faire pression sur le  Niger jusqu’à ce que le Général Abdourahamane Tiani et ses collaborateurs décident de rouvrir leur frontière pour le Bénin. Rappelant que le gouvernement du Niger maintient toujours sa position départ,il souligne que le Bénin représente, pour lui, une réelle menace et tant qu’une solution à cette situation ne sera pas trouvée, leur frontière demeurera fermée.

Pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie, Vladimir Poutine a prêté serment.

Le président Russe aura la possibilité de maintenir son mandat au moins jusqu’en 2030. Il a fait réviser la Constitution en 2020 afin de pouvoir exercer deux mandats de six ans supplémentaires, soit jusqu’en 2036. Vladimir Poutine a prêté serment, mardi 7 mai, au cours de la cérémonie d’investiture organisée pour l’occasion à Moscou pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie. Diriger la Russie est “un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré” a indiqué le Kremlin. La cérémonie a accueilli l’élite politique du pays et des représentants étrangers, dont l’ambassadeur français, dans la salle Andreïevski, au Kremlin. D’autres nations européennes, telles que la Pologne, l’Allemagne et la République tchèque, ont annoncé qu’elles ne transmettraient pas de représentants, afin de manifester leur désaccord avec la politique russe. Cette réélection a été annoncée comme triomphale pour Vladimir Poutine, près de deux mois plus tard, mais sans candidat dissident, le président, âgé de 71 ans, pourra rester au pouvoir au moins jusqu’en 2030. En 2020, il avait demandé une révision de la Constitution afin de pouvoir exercer deux mandats de six ans supplémentaires, soit jusqu’en 2036 à 84 ans. Alors que des centaines de personnes avaient manifesté leur opposition à l’offensive de Moscou contre son voisin ukrainien, les principaux membres de l’opposition sont en exil ou en prison. L’année dernière, le président russe a également réussi à provoquer une rébellion de l’ancien chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, qui est décédé dans le crash de son avion. Son élection tombe également dans un contexte plus favorable sur le front ukrainien pour l’armée russe, qui avait été humiliée au printemps et à l’automne 2022, lors des premiers mois de son offensive à grande échelle contre Kiev.

ANSELME AMOUSOU CONFIRME LA MARCHE DU 11 MAI PROCHAIN ET EVOQUE LES MESURES PRISES POUR SON BON DEROULEMENT

Une nouvelle marche des travailleurs est prévue pour le samedi 11 mai 2024, après la dispersion de la manifestation le samedi 27 avril 2024. Les mesures administratives déjà prises sont évoquées par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin). Les responsables syndicaux et leurs militants ne sont pas affaiblis par la dispersion et les traitements qu’ils subissent. La charge revient aux trois centrales et confédérations qui ont lancé la marche dispersée le samedi 27 avril 2024 à Cotonou. Une autre manifestation est prévue pour le samedi 11 mai prochain. L’information a été confirmée par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) lors d’une émission sur un média de la place Dimanche 05 Mai dernier. Le syndicaliste a indiqué que “Les courriers ont été envoyés plus d’une semaine avant le 11 mai,comme d’habitude. Nous avons saisi le préfet, la mairie de Cotonou, la Direction départementale de la police républicaine du Littoral et le commissariat central de Cotonou. Nous avons à nouveau sollicité la croix rouge du Bénin et les sapeurs-pompiers pour nous aider à sécuriser la marche et le parcours”, s’est-il exprimé avant de poursuivre que la marche a été programmée parce que le gouvernement estime qu’ils n’ont “même pas le droit de pleurer”. Alors que plusieurs voix ont annoncé une rencontre entre les centrales syndicales et le gouvernement, selon les propos de Anselme Amoussou, depuis le 27 avril, aucun contact formel ou informel n’a eu lieu entre les responsables syndicaux et le gouvernement.” Notre quête de discussion est restée inassouvie. Jusque-là aucun rendez-vous n’est pris. C’est le statu quo”, a-t-il affirmé. Les responsables syndicaux auraient demandé des pourparlers avec les négociateurs du gouvernement mais n’aurait jusque-là eu aucune réponse. Les démarches auraient été entreprises depuis plus d’un an afin que la grande commission de négociation se réunissent mais les lettres envoyées n’ont eu aucune réponse.  “Et comme par magie, ils ont trouvé le temps de nous rencontrer le 24 Avril 2024pour faire le folklore habituel”, adéploré le fonctionnaire.         Cette situation “devrait nous rendre tous tristes”. “Autour du chef de l’Etat, il y a quand même des gens qui devraient normalement réagir non pas forcément dans le sens des travailleurs, mais faire comprendre au président de la République que cette option faite d’avilir davantage l’image du Bénin, n’est pas la bonne option”, estime le secrétaire général de la CSA-Bénin qui en a profité pour interpeler le président du parti Union progressiste le renouveau, Joseph Djogbénou, le député OrdenAlladatin et le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, président du parti Bloc républicain.  Il est important de rappeler que la marche pacifique des travailleurs contre la vie chère, qui était initialement prévue pour le 27 avril, avait été étouffée par la police républicaine à Cotonou.Une trentaine de manifestants, y compris des responsables syndicaux, avaient été appréhendés dans la matinée avant d’être libérés tard dans la nuit, le 27 avril, lors de la manifestation pacifique des travailleurs contre la vie chère à Cotonou. Il en a été de même pour la marche organisée par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), pour laquelle une cinquantaine de militants sont encore sous les verrous.

CRIET : Romaric BOCO en liberté provisoir contre 2million de Fcfa

Romaric BOCO recouvre sa liberté provisoire, ce lundi 06 Mai 2024, ordonnée par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme  (CRIET)  contre une caution de 2 million de Fcfa. Le substitut du procureur spécial avait proposé un cautionnement de 5 millions de FCFA. Mais le juge a fixé le montant de la caution à 2 millions FCFA.  Il a été déposé en prison après sa présentation au parquet spécial le lundi 15 avril 2024 pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » suite à des messages envoyés en privé au ministre du cadre de vie, José Didier TONATO. Au cours des audiences précédentes, Romaric BOCO avait reconnu les faits qui lui sont reprochés et prêt à aller présenter ses excuses une fois de plus au ministre du cadre de vie, José Didier TONATO. Les avocats de Romaric BOCO avaient demandé la libération provisoire de leur client pour des raisons de santé. Les conseillers du prévenu ont mentionné des rendez-vous pour des scanners et des traitements à l’étranger. A l’audience ce lundi 6 Mai 2024, le ministère public ayant accepté la demande de mise en liberté provisoire de Romaric BOCO sollicité par son avocat, le juge en charge du dossier le lui a accordé contre une caution de 2 millions de Fcfa.

Election présidentielle au Tchad : un électeur tué dans un bureau de vote et des irrégularités enregistrées

Les Tchadiens aux urnes ce lundi 06 MAI pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Un électeur a été tué par une balle perdue tirée par un “inconnu” lors d’une “altercation” dans un bureau de vote à Moundou au sud du pays. Alors qu’il remplissait son devoir de citoyenneté en répondant présent à la convocation du corps électoral Neratar Enock, l’un des 8,2 millions d’électeurs enregistrés au Tchad, ne connaitra jamais l’issue de l’élection présidentielle opposant 10 candidats. Le citoyen est tombé, sa carte électorale à la main. L’agresseur faisait partie d’un groupe de personnes qui réclamaient le droit de voter dans un bureau de Moundou. “Dans l’altercation ‘’, l’un d’entre eux, un inconnu qui s’était vu refuser le droit de voter en l’absence de carte d’électeur, a ouvert le feu de manière indiscriminée, voulant intimider les membres du bureau de vote”. La balle a atteint un électeur âgé de 65 ans, qui venait juste de voter et qui sortait. Il est mort sur le coup”. Une information confirmée par Ousmane Houzibé, chef de mission de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) dans le sud aux médias internationaux. Selon ces mêmes medias hormis cet incident on note également Plusieurs bureaux de vote qui sont restés fermés jusque vers la fin de la matinée alors qu’ils sont censés ouvrir les portes à 6heures du matin. La raison évoquée était l’absence de matériel électoral dans ces espaces. Une situation qui aurait provoqué la colère de certains électeurs. Ils ont entrepris de faire entendre leur mécontentement auprès des représentants locaux de l’administration. Les autorités n’ont pas encore fourni plus de détails à ce sujet. LES OBSERVATEURS S’INTERROGENT… Certains observateurs de l’opposition ont dénoncé ce qu’ils décrivent comme des irrégularités dans le processus de vote de l’élection présidentielle au Tchad. Dans un bureau de vote du 7ème arrondissement de la capitale, N’Djamena, un observateur électoral du Parti du Transformateur, parti d’opposition, s’est interrogé sur les registres des bulletins de vote et sur le déroulement du scrutin. « Le nombre d’électeurs inscrits ici est de 226… Mais l’ANGE [organisme électoral] n’a remis que 156 bulletins de vote. Où sont les 70 bulletins restants ? », s’est interrogé Gauthier Saldnba, ajoutant qu’”il y a un problème ici”. Aussi, les électeurs qui s’étaient inscrits dans d’autres régions que N’Djamena n’ont pas été autorisés à voter dans les centres de vote de la capitale. Les responsables électoraux ont déclaré qu’ils respectaient le code électoral. Malgré ces incidents, les résultats provisoires du premier tour sont attendus pour le 21 mai et un éventuel second tour le 22 juin si aucun des candidats n’obtient plus de 50 % des suffrages.

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